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N° 207 du Canard Enchaîné – 16 Juin 1920

N° 207 du Canard Enchaîné – 16 Juin 1920

79,00 

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“Quand même !”

de La Fouchardière s’indigne avec humour

Le 16 juin 1920, Le Canard enchaîné publie un article de Georges de la Fouchardière intitulé « Quand même ! ». Le titre, qui sonne comme une exclamation familière, traduit parfaitement le ton de l’auteur : une indignation ironique face aux absurdités de l’après-guerre. Derrière cette formule, c’est le contraste entre les sacrifices passés et les petits calculs du présent qui éclate. De la Fouchardière rappelle au lecteur que, malgré les promesses de grandeur et de justice, la France retombe dans ses travers politiques ordinaires. Un cri d’exaspération, drôle et lucide à la fois.

Les effets de la vague, dessin de Guilac M. de Lamargelle, dessin de Lucien Noël 

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Canard au naturel
Canard en chemise

Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (Gratuite)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

L’exclamation comme arme satirique

Quand de La Fouchardière transforme l’indignation en rire

Dans son numéro du 16 juin 1920, Le Canard enchaîné publie un texte de Georges de la Fouchardière au titre bref et percutant : « Quand même ! ». Tout est contenu dans cette formule, typique du langage populaire : la surprise, l’exaspération, la protestation.

De la Fouchardière l’emploie pour pointer du doigt les contradictions de la société française au lendemain de la guerre. On a promis aux poilus que leur sacrifice changerait le pays, que plus rien ne serait comme avant. Et pourtant, « quand même », on retrouve les mêmes intrigues politiques, les mêmes intérêts égoïstes, les mêmes injustices sociales. L’auteur joue sur ce contraste : le sang versé et la rhétorique héroïque d’un côté, la mesquinerie du quotidien de l’autre.

Son humour repose sur une stratégie simple : accumuler les exemples de ces décalages, puis les ponctuer d’un ironique « quand même ! ». Chaque occurrence fonctionne comme une gifle légère mais répétée, qui fait rire tout en provoquant la colère. Le lecteur se reconnaît dans cette exclamation, familière et spontanée, qui dit plus que de longs discours.

Le texte illustre la manière dont le Canard enchaîné utilise la langue populaire pour faire de la satire politique. Plutôt que de manier les concepts abstraits, il préfère des formules du quotidien, capables de condenser toute une critique sociale. Dans le cas présent, « Quand même ! » devient le symbole d’une indignation partagée par beaucoup de Français, désabusés par le fossé entre promesses et réalités.

En juin 1920, ce cri résonne d’autant plus fort que la France, encore marquée par la guerre, affronte des tensions économiques et sociales. Les poilus démobilisés peinent à retrouver leur place, les inégalités persistent, et les rivalités politiques s’exacerbent. Dans ce contexte, de la Fouchardière rappelle que la satire peut être un exutoire : elle exprime une colère diffuse, mais en la transformant en rire.

Avec « Quand même ! », le Canard prouve une fois de plus que l’ironie n’est pas un simple divertissement. Elle est une arme pour dire l’essentiel : la guerre n’a pas changé le monde autant qu’on l’avait promis, et il est urgent de le constater… quand même.