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N° 558 du Canard Enchaîné – 9 Mars 1927

N° 558 du Canard Enchaîné – 9 Mars 1927

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Après la loi Paul Boncour

Le 9 mars 1927, Le Canard enchaîné publie sous la plume de Pierre Bénard un article intitulé « Après la loi Paul Boncour ». La loi, qui prolongeait le service militaire de douze à dix-huit mois, était présentée comme une garantie de sécurité nationale. Mais le Canard en souligne surtout l’absurdité : dix ans après la fin de la guerre, on réclame encore aux jeunes générations des mois supplémentaires sous l’uniforme. Par un humour sec, Bénard oppose les promesses de paix à la réalité d’une militarisation rampante, qui use du droit pour prolonger l’esprit de la caserne.

 

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Canard au naturel
Canard en chemise

Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (Gratuite)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

Après la loi Paul Boncour

Quand la « sécurité » prend l’accent de la caserne

Sous la plume acérée de Pierre Bénard, le Canard revient sur la loi dite Paul Boncour et sur le réflexe qu’elle révèle : prolonger l’empreinte militaire au nom d’une « sécurité » devenue mantra. Bénard ne s’attarde pas aux arguties techniques ; il oppose le sérieux ministériel à la réalité vécue par ceux qu’on remet en rang. Le comique naît d’un décalage volontaire : grands mots d’un côté, corvées de l’autre.

L’article s’inscrit dans un moment où l’on invoque tour à tour « sécurité », « désarmement » et « esprit » de conférences pour justifier de nouvelles exigences envers la jeunesse. Bénard renverse la logique : si la paix progresse vraiment, pourquoi faut-il toujours plus de discipline et de temps sous l’uniforme ? La « réforme » prend alors l’allure familière d’un pas de côté : on promet d’avancer vers la paix, on s’équipe surtout pour la prochaine alerte.

Avec sa sécheresse mordante, Bénard ramène la politique au concret : derrière les communiqués, des mois de vie s’effacent. Et le Canard de rappeler, sans pathos mais avec constance, que la paix ne se mesure ni en décrets ni en slogans, mais au recul effectif de la caserne dans la vie civile.