N° 1124 du Canard Enchaîné – 12 Janvier 1938
N° 1124 du Canard Enchaîné – 12 Janvier 1938
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Regina Tabarin Variety, par Pierre Bénard – L’article décrit avec une ironie mordante l’inauguration d’une nouvelle salle de spectacle à Nice, le « Tabarin Variety », financée par une figure controversée, Madame Régina. Pierre Bénard utilise un ton satirique pour critiquer les hypocrisies de la société et les relations entre les classes dirigeantes et les personnalités de l’ombre.
Une grande soirée élégante marque l’ouverture d’une salle de spectacle combinant music-hall et restauration. Les invités, habillés de manière luxueuse, se pressent devant les portes du nouvel établissement, créant une ambiance de glamour et de sophistication. Parmi les participants se trouve Madame Régina, la principale mécène du projet, bien connue pour sa fortune amassée dans la gestion de maisons closes. Désireuse de diversifier ses activités, elle souhaite offrir à Nice un établissement de divertissement luxueux.
Son associé, M. Silvain, déjà propriétaire du Casino de Bandol, vient en soutien à l’ouverture de Tabarin. Il joue un rôle central dans la soirée, remplaçant Madame Régina qui, sur son conseil, s’abstient de se montrer publiquement. Bénard souligne l’hypocrisie de la société, où des personnalités vertueuses et des figures religieuses tolèrent, voire soutiennent, les activités de Madame Régina pour leurs propres intérêts. La municipalité, bien que vertueuse et soutenue par l’évêché, accorde facilement des autorisations de jeux à Régina. L’article met en lumière les compromissions des autorités locales, avec des conseillers municipaux et des représentants de l’administration centrale présents à l’inauguration. Il mentionne également des scandales financiers impliquant des figures religieuses locales, soulignant les contradictions entre leurs discours et leurs actions.
Bénard utilise un ton ironique pour critiquer les personnages et les événements décrits. Il se moque des prétentions morales des autorités locales et de la société bien-pensante tout en soulignant la persistance des activités douteuses sous une façade de respectabilité. L’article est riche en descriptions vivantes et détaillées, peignant une image claire de la soirée et des participants. Le contraste entre l’opulence de l’événement et la réalité des activités de Madame Régina est frappant. L’article de Pierre Bénard dans Le Canard Enchaîné offre une critique acerbe de la société niçoise et de ses hypocrisies. En décrivant l’inauguration du Tabarin Variety, il met en lumière les compromis moraux et les intérêts cachés des autorités et des personnalités locales. Son utilisation de l’ironie et du sarcasme rend la critique encore plus poignante et révélatrice des contradictions de l’époque.
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