N° 1125 du Canard Enchaîné – 19 Janvier 1938
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Il faut revenir à la politique traditionnelle de la France, par Pierre Bénard – Pierre Bénard utilise le second degré et l’ironie pour critiquer les politiciens réactionnaires et leurs tentatives de saper les avancées démocratiques et sociales réalisées par les gouvernements de gauche. Son texte se moque des arguments de ceux qui veulent un retour aux politiques conservatrices. Bénard commence par ridiculiser ceux qui continuent de parler du Rassemblement populaire et du Serment du 14 juillet, les qualifiant de fariboles. Cette critique sarcastique vise en réalité à souligner l’importance de ces mouvements et promesses électorales pour la gauche, tout en se moquant des politiciens conservateurs qui cherchent à les discréditer.
Il attaque ironiquement les communistes, socialistes et radicaux, prétendant qu’ils sont déconnectés des réalités et des véritables intérêts du pays, pour mieux dénoncer le mépris des conservateurs envers ces groupes politiques. Son ton satirique révèle son soutien à ces mouvements de gauche et à leur lutte pour les droits des citoyens. En soulignant que les élections sont libres et que les citoyens peuvent exprimer leur opinion, Bénard critique l’idée que les résultats des scrutins ne devraient pas influencer la politique du pays. Il évoque les élections de 1924, 1932 et 1936, où le pays a voté à gauche, pour montrer l’hypocrisie de ceux qui acceptent la démocratie seulement lorsque cela sert leurs intérêts. Il se moque de la prétendue tolérance des élites financières et des grandes familles, en soulignant que les vrais décideurs ne sont pas les électeurs mais les puissants intérêts économiques. En critiquant les anciens chefs de la majorité, comme Édouard Herriot et Léon Blum, qui ont été écartés pour avoir tenté d’appliquer leurs programmes, Bénard dénonce la manipulation des institutions démocratiques par les élites conservatrices.
Bénard utilise l’exemple des Cartels des gauches, renversés respectivement par la Banque de France en 1926 et par les émeutiers fascistes en 1934, pour illustrer la fragilité des gouvernements de gauche face aux attaques des puissants. Il conclut de manière ironique que le Front populaire ne devrait pas survivre au-delà des premiers jours de 1938, soulignant ainsi son soutien à la persévérance de la gauche malgré les obstacles. En affirmant que Paul Reynaud, Flandin et Pierre Laval devraient revenir au pouvoir, il se moque de l’idée réactionnaire selon laquelle le retour des conservateurs est inévitable et nécessaire. Sa mise en garde contre toute tentative de maintenir le Front populaire au pouvoir vise à dénoncer l’absurdité de ces arguments et à montrer la détermination des forces de gauche à résister.
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