N° 1199 du Canard Enchaîné – 21 Juin 1939
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Dans son article – Avec garantie du gouvernement – du 21 juin 1939 pour Le Canard enchaîné, Pierre Bénard critique sévèrement la politique étrangère de la France, en particulier la promesse de garanties de sécurité faites à d’autres pays. Il emploie un ton mordant et ironique pour exposer les contradictions et les manquements de cette politique.
Bénard commence par se moquer du fait que les diplomates français, autrefois respectés, doivent désormais « vendre » la garantie de la France comme un produit bon marché, tel un vendeur de machines à coudre ou de produits pharmaceutiques. Il décrit les petites nations comme sceptiques et méfiantes, soulignant leur droit de se poser des questions après l’abandon de la Tchécoslovaquie par les Alliés.
L’article souligne l’ironie de la situation : autrefois, les petits pays sollicitaient des garanties de sécurité, mais maintenant, ce sont les grandes puissances qui les offrent désespérément. Il illustre cette situation en parlant des ambassadeurs français qui, bicorne à la main, mendient presque l’acceptation de leurs garanties.
Bénard critique aussi la politique de Georges Bonnet, le ministre des Affaires étrangères, en la qualifiant de « carambouille », c’est-à-dire une tromperie ou une escroquerie. Il souligne l’humiliation de voir les Russes mener les diplomates français en bateau, en référence aux négociations infructueuses avec l’Union soviétique.
L’article rappelle également la politique antérieure de la France, qui consistait à signer des accords mineurs avec l’Allemagne et à encourager cette dernière à s’occuper de l’Ukraine, politique qui a échoué. Maintenant, la France se trouve à devoir garantir l’intégrité du sol soviétique, ce qui provoque l’amusement de Molotov, le ministre des Affaires étrangères soviétique.
Bénard note l’ironie de la situation où la France, qui avait rejeté l’alliance soviétique et démantelé la sécurité collective de la Société des Nations, se retrouve maintenant à essayer de recréer une forme de sécurité collective, mais cette fois-ci bien plus dangereuse et coûteuse.
Il critique la passivité du gouvernement français depuis Munich, notant que malgré les serments solennels, aucune action concrète n’a été entreprise pour rétablir la paix. Bénard termine en affirmant que la France devrait toujours être demandeuse de la paix, tout en se moquant des poses avantageuses des politiciens dans les photos officielles, soulignant ainsi leur manque de crédibilité et d’efficacité.
En somme, l’article de Pierre Bénard dénonce l’inefficacité et l’hypocrisie de la politique étrangère française à la veille de la Seconde Guerre mondiale, tout en utilisant un ton ironique pour souligner les contradictions et les échecs des dirigeants de l’époque.
Fernand Trignol, remplaçant Michel Duran pour critiquer le film Fric-Frac dans Le Canard enchaîné du 21 juin 1939, commence par exprimer sa réticence initiale à le voir, mais il est agréablement surpris. Il qualifie le film de bon, avec des dialogues authentiques et crédibles, attribuant cette qualité à Michel Duran, bien que celui-ci ne soit pas l’auteur du scénario.
L’histoire tourne autour de Fernandel, jouant un bijoutier qui se mêle à une bande de cambrioleurs dirigée par Michel Simon. Trignol loue les performances des acteurs principaux, notamment Fernandel et Arletty, bien que la crédibilité de l’amour entre Fernandel et Hélène Robert soit remise en question. Il critique également le choix d’Edouard Bourdet de quitter la France pour Buenos Aires après avoir touché son cachet, laissant des actrices âgées de la Comédie-Française derrière lui.
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