N° 1216 du Canard Enchaîné – 18 Octobre 1939
N° 1216 du Canard Enchaîné – 18 Octobre 1939
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Un reportage exclusif du « Canard » – Notre correspondant de Paix vit minute par minute l’existence de la zone désarmée – par Pierre Bénard -L’article de Pierre Bénard, publié dans « Le Canard enchaîné » le 18 octobre 1939, est une satire brillante qui tourne en dérision la vie quotidienne dans la zone arrière de la France pendant la Seconde Guerre mondiale.
Pierre Bénard adopte un ton ironique et humoristique dès le titre, « Un reportage exclusif du (Canard) », introduisant ainsi une parodie de reportage de guerre. Il se présente comme un « correspondant de Paix », agréé par le grand état-major de l’arrière, ce qui souligne immédiatement le contraste entre la réalité de la guerre et la perception comique qu’il en donne.
L’article utilise des descriptions exagérées et des jeux de mots pour dépeindre la vie monotone et presque absurde de la zone arrière. Bénard se moque des uniformes imposés aux correspondants, décrivant leur tenue civile comme étant à la fois ridicule et amusante pour les habitants locaux. Il amplifie également la banalité des activités quotidiennes telles que jouer à la belote, prendre des apéritifs et discuter vivement dans des établissements où les lumières sont passées au bleu par précaution.
L’ironie atteint son apogée lorsque Bénard évoque des « incidents troublant heureusement cette atroce quiétude », comme des voix féminines dans la nuit ou la discussion animée autour de la table où quelqu’un annonce que l’armée est prisonnière, présenté comme une « bonne nouvelle ».
Le passage sur le « héros calme », un pêcheur sur les rives d’une petite rivière, illustre parfaitement l’absurdité de la situation : alors que la guerre fait rage ailleurs, Bénard cherche désespérément quelque chose de sensationnel dans un contexte de paix monotone.
En conclusion, cet article de Pierre Bénard dans « Le Canard enchaîné » est un exemple brillant de satire journalistique qui utilise l’exagération et l’ironie pour critiquer subtilement la perception de la guerre depuis l’arrière. À travers ses descriptions comiques et ses observations décalées, Bénard nous invite à réfléchir sur les réalités contrastées et souvent absurdes de la vie pendant la guerre, tout en offrant une perspective divertissante et mordante sur les événements de l’époque.
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