N° 1230 du Canard Enchaîné – 24 Janvier 1940
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La Chambre va bientôt prononcer la déchéance de M. de Kerillis – L’article satirique de Pierre Bénard, publié dans « Le Canard Enchaîné » le 24 janvier 1940, tourne en dérision les accusations de Henri de Kerillis concernant la présence d’hitlériens à Paris. Bénard commence par rapporter que pendant que la Chambre des députés déchoit les élus communistes pro-Staline, Henri de Kerillis, député de Neuilly, ouvre un dossier sur les hitlériens présumés à Paris. Cette prétention est tournée en ridicule par les journaux « sérieux » comme Le Matin, Le Journal, Le Petit Parisien et Le Jour, qui démontrent l’absurdité et le manque de fondement des accusations de Kerillis.
Le reporter visite plusieurs rédactions parisiennes pour enquêter. Au Temps, le co-directeur Chastenet rejette fermement l’idée qu’il y ait des hitlériens à Paris, affirmant que s’ils existaient, le Temps en serait informé en premier.
Au Cherche-Midi, on se moque de l’idée des hitlériens, soulignant qu’ils ont abandonné cet article depuis longtemps.
Au Matin, Bénard est découragé de poursuivre son enquête par M. Buneau-Varilla, qui recommande de ne pas s’occuper de telles histoires délicates.
Au Journal, Pierre Guimier ridiculise les affirmations de Kerillis comme étant aussi bêtes qu’un film de Clément Vautel.
Bénard cherche en vain le journal « Je Suis Partout » pour obtenir leur perspective sur le sujet.
Enfin, Bénard interroge M. Philippe Henriot, qui, plutôt que de parler des hitlériens, se concentre sur les staliniens et critique Thorez pour avoir déserté.
En conclusion, l’article ironise sur la légèreté des accusations de Kerillis. L’ensemble de l’article utilise l’humour et la satire pour critiquer les politiciens et les journalistes qui s’engagent dans des accusations infondées et des distractions politiques pendant un moment critique de l’histoire.
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