N° 1240 du Canard Enchaîné – 3 Avril 1940
N° 1240 du Canard Enchaîné – 3 Avril 1940
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Dans son article Hors de la sage Europe – Les Américains ont conservé le goût des compétitions extravagantes, publié dans « Le Canard Enchaîné » le 3 avril 1940, Pierre Bénard critique de manière satirique les compétitions absurdes et les comportements excentriques des Américains.
Bénard commence par rappeler que les Américains ont toujours eu une affinité pour les concours originaux et les compétitions extravagantes. Il décrit des gentlemen qui s’amusent à vivre dans les arbres comme des singes, engageant des compétitions pour voir qui peut y rester le plus longtemps. En parallèle, il évoque de jeunes filles qui participent à des compétitions où elles s’assoient sur des morceaux de glace, l’objectif étant de rester ainsi jusqu’au dégel. Ces descriptions montrent la perception de l’excentricité et de l’infantilisme dans les loisirs américains.
Ensuite, Bénard poursuit avec des anecdotes encore plus étranges pour souligner l’absurdité des comportements américains. Il parle d’hommes qui quittent soudainement leurs familles et leurs maisons pour aller vivre dans des tranchées, face à d’autres hommes vêtus différemment, suggérant une satire des pratiques militaires. Ils se contentent de se regarder pendant des mois, voire des années, dans une sorte de compétition pour voir qui tiendra le plus longtemps. Cette partie de l’article semble être une critique implicite des pratiques de guerre de tranchées, en référence à la Première Guerre mondiale.
L’auteur mentionne également des individus qui se nourrissent uniquement de bœuf et de fayots pendant de longues périodes, et qui trouvent néanmoins du plaisir à revenir dans des régions sans viande, soulignant le contraste et l’absurdité de ces comportements alimentaires. De plus, il évoque des gens qui écrivent à leurs amis sans dater leurs lettres, ajoutant une couche d’absurdité aux comportements humains.
Pour passer le temps, ces personnages font exploser des machines infernales, appréciant le bruit produit, ce qui pourrait être une critique des comportements destructeurs et bruyants associés aux Américains.
L’article se termine par une remarque sur la nature persistante de ces comportements, qui durent depuis des siècles, et par une observation générale sur les Américains restés de « grands enfants ». Bénard utilise cette critique humoristique pour souligner ce qu’il perçoit comme la puérilité et l’excentricité des loisirs et des comportements américains, tout en jetant un regard ironique sur les pratiques militaires et les absurdités culturelles.
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