N° 1241 du Canard Enchaîné – 10 Avril 1940
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Dans son article L’attaque est déclenchée sur tout le front du Luxembourg, On a dû évacuer la population des Tribunes – publié dans « Le Canard Enchaîné » le 10 avril 1940, Pierre Bénard utilise son humour acerbe pour commenter la situation politique en France, en la comparant de manière satirique à une guerre véritable.
Bénard commence par noter l’impatience de certaines parties de l’opinion publique qui, depuis le début de la guerre, estiment ne pas en avoir « pour leur argent » en termes de spectacle et de divertissement, par rapport à 1914. En réponse, les sénateurs et députés ont multiplié les communiqués pour satisfaire cette demande. Il énumère avec ironie les divers communiqués de partis politiques, soulignant que ces nouvelles informations sont désormais disponibles pour la lecture publique.
Il poursuit en décrivant la situation politique comme une guerre totale déclenchée au Luxembourg et au Palais-Bourbon. Il décrit cette « guerre » avec des termes militaires, rapportant des actions comme le tir des casemates, les combats de patrouilles et les torpillages dans les couloirs du Palais-Bourbon. Bénard mentionne même l’abattage d’un « canard de reconnaissance », ajoutant une touche de dérision à la gravité des termes militaires.
Le texte continue avec des descriptions plus farfelues et satiriques, comme l’évocation d’un coup de main contre le gouvernement qui aurait capturé M. Le Cour Grandmaison, ou encore l’utilisation du nez de M. Georges Bonnet comme rail antichar. Il critique les divisions et les conflits internes à la Chambre des députés en les comparant à des préparations militaires, et il mentionne des mesures absurdes comme la réquisition de vin chaud pour les combattants et une indemnité supplémentaire pour les parlementaires.
Le point culminant de l’article est l’annonce de la création d’un nouveau groupe parlementaire, avec Pierre Laval à sa tête, groupe qui aurait été appelé « groupe franc » si ce titre n’avait pas risqué d’être mal interprété. Enfin, Bénard rapporte avec humour que l’attaque est déclenchée sur tout le front du Luxembourg, menée par le clan des Reibel, nécessitant l’évacuation des tribunes pour des raisons de sécurité.
Dans cet article, Pierre Bénard utilise une satire mordante pour commenter les absurdités et les divisions de la scène politique française, les comparant à une guerre pleine de farces et de futilités, mettant en lumière le contraste entre les véritables horreurs de la guerre et les querelles internes des politiciens.
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