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N° 1250 du Canard Enchaîné – 6 Septembre 1944

N° 1250 du Canard Enchaîné – 6 Septembre 1944

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Le 5 juin 1940 paraissait le no 1249 du « journal satirique paraissant le mercredi ».  Il faudra attendre — quatre ans, trois mois et un jour plus tard — le 6 septembre 1944 pour que sorte des presses le no 1250. Jamais « Le Canard » n’aura été aussi en retard au rendez-vous avec ses lecteurs. (…)

Pendant plus de quatre ans « Le Canard » disparaît des kiosques. Mais un jour, en 1942, des avions de la Royal Air Force parachutent au-dessus de la France, à des centaines de milliers d’exemplaires, une édition merveilleusement pirate du « Canard » fabriquée à Londres par l’équipe de la BBC « Les Français parlent aux Français »

Quand, après quinze cent cinquante-deux jours d’absence forcée, « le Canard » renait au grand jour le 6 septembre 1944, sa joie est teintée de tristesse, car Maurice Maréchal, son fondateur, est mort en 1943. Dans ses « Propos pour nos lecteurs », Pierre Bénard salue sa mémoire en même temps qu’il représente l’équipe du journal.

La manchette « Courir pour Dantzig » mérite une explication. En 1916, la même semaine que « Le Canard s’était créé un quotidien de gauche, « L’Œuvre promis à une brillante carrière. Mais, peu avant 1939, « L’Œuvre » revendue, tomba sous la coupe d’un ancien député et ministre socialiste devenu hitlérophile, Marcel Déat, qui signa un éditorial retentissant dans lequel il disait refuser de « mourir pour Dantzig » et d’envisager une guerre pour prêter assistance à la Pologne. Cinq ans plus tard, Kollaborateur forcené, ministre de Vichy, il allait être un des premiers à se carapater à Sigmaringen. D’où la manchette du « Canard ».

Le numéro 1250 ne devait pas tenir les promesses contenues dans le numéro 1249 d’assurer aux lecteurs « une meilleure présentation du Canard ». Bien au contraire, c’est seulement sur une page demi-format que le journal put sortir. Et il en coûta aux lecteurs 3 francs, contre 60 centimes le 5 juin 1940.

C’est la plus forte hausse de prix jamais pratiquée d’un numéro à l’autre. Il est vrai qu’il ne s’agissait plus tout à fait du même franc.

Roger FRESSOZ, Canard Enchaîné du 29 Août 1984

PROPOS pour nos lecteurs 

Cet article émouvant de Pierre Bénard rend hommage à la mémoire de Maurice Maréchal, l’âme du journal Le Canard, qui est décédé après une longue maladie. Bénard exprime le chagrin de ne pas pouvoir partager pleinement la joie de la réapparition du journal avec Maréchal, mais souligne sa certitude que le journal survivra grâce à son esprit. Il mentionne également d’autres collaborateurs absents, certains temporairement et d’autres pour toujours, et accueille de nouveaux noms dans l’équipe, dont Henri Jeanson et Jean Sennep, qui ont rejoint le journal après avoir rejeté la collaboration avec le régime de Vichy. Ce texte témoigne à la fois du deuil et de l’espoir qui accompagnent le renouveau du journal après des années de silence.

Lettres ou pas Lettres – Louis-Ferdonnet Céline ou le voyage au bout de l’Anschluss…

Cet article satirique, évoque de manière ironique les démarches de Louis-Ferdinand Céline pour obtenir la nationalité allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est présenté comme un individu au tempérament bruyant dans ses écrits, mais qui manque de courage dans la vie quotidienne. Malgré ses tentatives pour obtenir la nationalité allemande, il est finalement refusé et se retrouve dans une situation précaire alors que les forces alliées avancent. L’auteur se moque de lui en le décrivant comme paniqué et abandonné de tous, fuyant vers Berlin. Il conclut en ironisant sur les convictions de Céline, en racontant une anecdote où il a tenté sans succès de faire composer un ballet, suggérant ainsi un manque de sincérité dans ses prétendues convictions.

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (Gratuite)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.