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N° 1268 du Canard Enchaîné – 10 Janvier 1945

N° 1268 du Canard Enchaîné – 10 Janvier 1945

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Pierre Bénard, dans son article Parce qu’on est charitable publié dans Le Canard Enchaîné le 10 janvier 1945, utilise une approche satirique pour critiquer les contradictions et hypocrisies de la période immédiatement post-occupation en France. Il expose les paradoxes et la confusion morale qui règnent alors, tout en soulignant les ajustements opportunistes de certains individus et groupes.

Bénard commence par évoquer le changement d’attitude envers ceux qui ont prêté serment au maréchal Pétain, soulignant qu’il est désormais mal vu de ne pas l’avoir fait. Il remarque que les gouvernements n’aiment pas ceux qui se sont opposés à eux, insinuant que les anciens résistants sont maintenant mal perçus. Cette observation sert à critiquer l’opportunisme et la lâcheté morale de ceux qui se rallient toujours au pouvoir en place.

L’auteur poursuit en exprimant son indignation face à la suspension de France-Soir, un journal issu de la Résistance, tout en soulignant l’ironie du retour du Petit Parisien à Berlin, un journal collaborateur. Cette juxtaposition sert à montrer le retour en grâce des anciens collaborateurs, contrastant avec les résistants qui sont marginalisés ou punis.

Bénard exprime une amertume palpable envers ceux qui préfèreraient voir la Résistance entièrement disparue dans des camps de concentration en Allemagne, tandis que des collaborateurs comme Laubreaux et Rebatet prospéreraient à Paris. Cette critique acerbe met en lumière le cynisme et le pragmatisme cruel de certaines personnes en position de pouvoir ou d’influence.

Il critique également l’opportunisme de ceux qui s’empressent d’adhérer au parti démocrate populaire pour éviter des ennuis, comparant cette attitude à un changement de comité, de Mascuraud à « Mon Curé », soulignant ainsi le conformisme rampant.

Enfin, Bénard rappelle avec ironie que, pendant les jours de l’insurrection parisienne, les journaux parvenaient à paraître sans les consignes des Allemands ou des censeurs vichystes, marquant une période de véritable liberté de presse. Il termine en répétant cyniquement les slogans de liberté et d’antifascisme, mettant en évidence l’hypocrisie de ceux qui les proclament maintenant.

En résumé, l’article de Pierre Bénard est une critique acerbe et ironique des réalités politiques et sociales de la France post-occupation, mettant en lumière l’opportunisme, l’hypocrisie et les contradictions morales de l’époque.

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