N° 1309 du Canard Enchaîné – 24 Octobre 1945
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Dans son article satirique LA RÉPUBLIQUE ne va plus avoir de présidents, publié le 24 octobre 1945 dans Le Canard Enchaîné, Pierre Bénard commente avec une ironie mordante l’effondrement du Parti radical lors des élections. Il dépeint la situation comme une véritable volatilisation de ce parti autrefois influent, tout en se lamentant, non sans sarcasme, sur la perte des figures politiques qu’il trouvait si inspirantes pour ses écrits.
Bénard se moque des anciens leaders radicaux, tels que Henriot, Daladier, et Sarraut, en évoquant leurs caractéristiques personnelles et leurs contradictions politiques. Il souligne leur tendance à formuler des déclarations grandioses mais vides de sens, et leur habitude de s’opposer à des figures politiques pour finalement leur céder le pouvoir, comme ce fut le cas avec Pierre Laval.
L’article tourne en dérision l’incapacité des radicaux à s’adapter aux temps modernes, les décrivant comme des vestiges d’une autre époque. Bénard note leur bonne nature et leur absence de méchanceté, mais les accuse d’une certaine naïveté politique qui les a rendus vulnérables à de mauvaises influences et les a conduits à des alliances douteuses.
En critiquant leur manque de vigilance, Bénard évoque des noms comme Malvy, Chautemps et Bonnet, sous-entendant que les radicaux se sont laissés contaminer par des pratiques politiques douteuses. Il compare leur comportement à une maladie contagieuse, soulignant l’effet délétère de leurs relations.
Malgré la perte des radicaux, Bénard exprime un regret amusé de ne plus avoir ces personnages hauts en couleur pour inspirer ses articles. Il conclut en soulignant l’impact de cette défaite sur la République, se demandant qui sera maintenant la cible de ses plaisanteries, tout en faisant allusion à M. Palewsky comme un possible successeur dans ce rôle.
Cet article, par son ton satirique et ses critiques acérées, reflète la déception et le cynisme de l’auteur envers une classe politique jugée dépassée et inefficace, tout en regrettant la disparition de ses sujets de satire favoris.
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