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N° 1314 du Canard Enchaîné – 28 Novembre 1945

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Dans son article À la prochaine ! publié le 28 novembre 1945 dans Le Canard Enchaîné, Pierre Bénard utilise une ironie mordante pour critiquer la situation politique post-Seconde Guerre mondiale en Europe, en particulier en Autriche, en Italie, au Portugal, en Espagne, et en France. Il exprime son scepticisme quant à la stabilité et au progrès des démocraties européennes, comparant les événements actuels à des périodes antérieures marquées par la montée du fascisme et des dictatures.

Bénard commence par évoquer les élections autrichiennes, en suggérant que la situation rappelle celle qui a précédé l’Anschluss de 1938, où l’Autriche a été annexée par l’Allemagne nazie. Il continue en faisant un parallèle entre la crise politique actuelle en Italie et l’atmosphère de 1922, année de la marche sur Rome par Mussolini et de l’établissement du régime fasciste.

Il mentionne également la confirmation de Salazar au Portugal et la situation des républicains espagnols sous la dictature de Franco, pour souligner que plusieurs pays européens sont toujours sous des régimes autoritaires ou menacés par eux.

En France, Bénard critique le nouveau gouvernement, le comparant ironiquement à un cabinet Doumergue, célèbre pour son manque d’efficacité. Il rappelle les rumeurs selon lesquelles Hitler pourrait ne pas être mort, ajoutant une couche de cynisme à son analyse de la situation internationale.

Il revient ensuite à la France, évoquant l’atmosphère du 6 février 1934, date à laquelle des manifestations violentes ont eu lieu à Paris. Il critique le « dosage » des ministères dans le nouveau gouvernement, le comparant à une goutte d’eau bénite, pour souligner l’inefficacité et la banalité des décisions politiques prises.

Bénard conclut en soulignant le retour de figures politiques controversées de l’avant-guerre et de la guerre, comme Philippe Pétain, Camille Chautemps, Georges Bonnet, et Otto Abetz. Il exprime son inquiétude face à la possibilité d’une répétition des erreurs passées, tout en se moquant de l’idée que les mêmes personnes pourraient de nouveau occuper des positions de pouvoir.

En somme, Pierre Bénard utilise l’ironie et la satire pour exprimer son désenchantement face à la situation politique en Europe, soulignant les parallèles inquiétants avec le passé récent et critiquant les choix et les actions des dirigeants contemporains.

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