N° 1428 du Canard Enchaîné – 3 Mars 1948
N° 1428 du Canard Enchaîné – 3 Mars 1948
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Dans cette « lettre ouverte à un faux-nez », R. Tréno répond vigoureusement à un critique anonyme de son article « Pétain le Fusilleur » publié précédemment. Tréno accuse son détracteur, un collaborateur non identifié de Paroles Françaises, de lâcheté pour avoir critiqué son article sans le signer. Il rappelle qu’en 1948, il n’y a plus de raisons de craindre les représailles comme en 1945. Tréno relate ensuite une expérience personnelle durant l’Occupation, où il fut arrêté par la police allemande avec l’aide de collaborateurs français, pour souligner la lâcheté et la complicité de certains Français avec les forces occupantes. Il décrit une scène où, avec d’autres prisonniers, il était forcé de déblayer une voie ferrée bombardée, surveillé par des jeunes collaborateurs armés.
Tréno adresse des accusations directes à l’anonyme, le comparant aux collaborateurs qui maltraitaient et assassinaient les résistants et les civils. Il critique l’hypocrisie de ces collaborateurs qui, après la guerre, évitent la justice grâce à la protection de leurs semblables. Tréno conclut avec une note de défi, affirmant son mépris envers le critique anonyme, en utilisant un langage provocateur et en soulignant sa propre expérience et souffrance pour la cause anti-collaboratrice.
Cette lettre est un exemple de la plume acerbe et directe du Canard, qui défendait avec véhémence ses positions et dénonçait sans concession les collaborateurs de l’Occupation. Tréno utilise des anecdotes personnelles et une rhétorique accusatrice pour renforcer son argumentation contre la lâcheté et l’hypocrisie des anciens collaborateurs et de leurs défenseurs.
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