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N° 1665 du Canard Enchaîné – 17 Septembre 1952

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L’article « Lettre ouverte à Monsieur Gustave Dominici« , signé par R. Tréno et paru dans Le Canard enchaîné du 17 septembre 1952, s’inscrit dans le contexte brûlant de l’affaire Dominici, une des affaires criminelles les plus médiatisées de l’après-guerre. Dans cette lettre, l’auteur s’adresse directement à Gustave Dominici, fils de Gaston Dominici, principal accusé dans le triple meurtre de la famille Drummond survenu en août 1952 à Lurs, dans les Alpes-de-Haute-Provence.

L’affaire Dominici est marquée par un climat de tensions sociales, de rumeurs, et de divergences d’interprétation dans la presse. Gaston Dominici, chef de famille, est accusé du meurtre du couple britannique Jack et Anne Drummond ainsi que de leur fille Elizabeth, âgée de 10 ans. Les contradictions dans les témoignages, les accusations mutuelles au sein de la famille, et l’attention portée par la presse en font un sujet de débat national.

R. Tréno adopte un ton faussement laudateur pour dénoncer l’attitude et les déclarations de Gustave Dominici. Sous couvert de félicitations pour son sang-froid et sa maîtrise apparente face aux policiers et au commissaire Sébeille, l’article met en lumière ce qui pourrait être interprété comme une absence de compassion à l’égard des victimes. Tréno souligne notamment le fait que Gustave n’aurait pas spontanément apporté de réconfort moral aux parents des Drummond après la découverte des corps, une critique acerbe de son comportement.

Le texte évoque également un épisode où Gustave aurait accueilli avec une certaine complaisance un journaliste de L’Humanité, Chabrol, qui, selon Tréno, aurait exagéré ses allégations pour soutenir la défense de la famille Dominici. Ce journaliste aurait suggéré que le scientifique britannique Jack Drummond, une des victimes, pourrait avoir été un espion ou un personnage douteux. Tréno raille cette tentative de salir la mémoire des victimes pour détourner l’attention des faits.

R. Tréno ne mâche pas ses mots, s’en prenant à la fois à Gustave Dominici et à la façon dont l’affaire est exploitée médiatiquement. Il pointe les incohérences et les exagérations, mais ne propose pas de jugement définitif sur la culpabilité. Le style est mordant, typique du Canard enchaîné, et vise autant à ridiculiser les protagonistes qu’à éveiller un sentiment de scepticisme chez le lecteur.

Cet article témoigne de la manière dont la presse satirique comme Le Canard enchaîné abordait les grandes affaires judiciaires : avec un mélange de dérision, de critique sociale et d’indignation face aux tentatives de manipulation de l’opinion publique. En 1952, l’affaire Dominici divisait la France, entre ceux qui voyaient en Gaston Dominici un coupable évident et ceux qui dénonçaient un procès expéditif, influencé par les médias et les préjugés sociaux.

En conclusion, la « Lettre ouverte à Monsieur Gustave Dominici » est autant une critique des individus impliqués qu’une mise en garde contre les dérives de la justice et de la presse. Elle illustre le rôle du Canard enchaîné dans la dénonciation des travers de la société française des années 1950.

Du B.O.F. au G.-P. Zig, par René Fallet à propos notamment de la sortie de Au bon beurre de Jean Dutourd –

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