N° 1915 du Canard Enchaîné – 3 Juillet 1957
N° 1915 du Canard Enchaîné – 3 Juillet 1957
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Le Canard enchaîné, entre Euratom, gaullisme et rigolade bruxelloise
“Donne-moi ta montre, je te donnerai l’Euratom”
À la une de ce numéro foisonnant, Le Canard enchaîné se penche sur les subtilités (et absurdités) du Marché commun balbutiant, caricaturé en une foire européenne où s’échangent des morceaux de souveraineté comme des babioles de brocante. Une accroche en forme de proverbe belge : “Donne-moi ta montre, je te donnerai l’Euratom” résume la tonalité grinçante du journal face à l’économie supranationale.
Guy Gaillard, austérité et chansonnette
Dans un style toujours aussi mordant, René Boussin signe une « chanson du jour » au titre évocateur : “Austère yop-là boum !”, dans laquelle on moque le sérieux ombrageux du ministre Gaillard. L’ironie musicale, récurrente dans le Canard, trouve ici un terrain fertile pour dénoncer les réformes moroses et les visées technocratiques.
Marché commun, mais satire bien de chez nous
La grande illustration de Pol Ferjac met en scène la “braderie euratomique”, où l’on croise des figures grotesques de tous les pays d’Europe, affairés autour d’un étal désordonné. L’un vend des sardines, l’autre achète un vélo… C’est l’Europe vue depuis Paris : un joyeux capharnaüm bureaucratique.
Scandales transatlantiques et morceaux choisis
À la rubrique internationale, un “scandale américain” vient faire écho aux débats français : même au pays du dollar, le Canard repère les hypocrisies politiques. Enfin, l’article illustré “Quand Guy Mollet et Pineau chantent l’Internationale” clôt la une sur un ton à la fois absurde et acide.
Cette édition illustre à merveille le regard sans concessions, et toujours drôle, que le Canard porte sur la grande mécanique politique des Trente Glorieuses – entre marchandages européens, austérité nationale et vigilance sur tous les fronts.
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