N° 1119 du Canard Enchaîné – 8 Décembre 1937
N° 1119 du Canard Enchaîné – 8 Décembre 1937
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L’article M. Yvon Delbos fait en Europe un voyage porte-bonheur par Pierre Bénard, publié dans « Le Canard Enchaîné » du 8 décembre 1937, est une satire des voyages diplomatiques de M. Yvon Delbos, ministre des Affaires étrangères de la France. Le texte tourne en dérision les succès superficiels de ces missions en soulignant l’importance anecdotique des signes de chance rencontrés durant le voyage.
Bénard commence par souligner l’accueil courtois réservé à Delbos, notamment les nombreux déjeuners et dîners offerts par les dignitaires étrangers. Bien que cela puisse sembler un signe de succès, Bénard se moque de cette interprétation, insinuant que ces marqueurs de politesse ne sont pas des indicateurs réels de succès diplomatique.
Le récit se poursuit avec des incidents humoristiques mettant en lumière la superstition de Delbos. À Berlin, Delbos interprète l’explosion d’une ampoule de magnésium comme un signe de chance, et à Varsovie, il considère la réception d’un sou percé par le ministre des Finances polonais comme un augure favorable. Cette série de signes de bon augure culmine lorsqu’il trébuche sur un fer à cheval en Pologne, ce qui est encore une fois perçu comme une chance.
En Roumanie, un dîner officiel est marqué par le renversement du sel sur la nappe, un geste traditionnellement associé à la malchance. Delbos répond en lançant du sel par-dessus son épaule gauche, suivant un rituel superstitieux pour conjurer le mauvais sort, et la situation se résout de manière comique. Il trouve ensuite un trèfle à quatre feuilles, qu’il considère comme une compensation pour ne pas avoir obtenu tout ce qu’il attendait de son homologue roumain, M. Tataresco.
Le clou de l’humour réside dans les réponses concernant les traités d’amitié franco-roumain et franco-serbe, trouvés respectivement sous la poussière et perdus quelque part. Delbos interprète même une expression vulgaire de surprise comme un signe de chance.
L’article se termine par une remarque ironique sur les communiqués officiels qui affirment un « accord complet » sans préciser sur quoi cet accord porte réellement, accentuant ainsi le vide des résultats diplomatiques réels comparé aux signes de chance.
En somme, l’article utilise l’humour et la satire pour critiquer la futilité perçue des efforts diplomatiques de Delbos, en se moquant des superstitions et en soulignant l’absence de résultats tangibles.
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