N° 1120 du Canard Enchaîné – 15 Décembre 1937
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L’article EN DÉPIT DES DÉCOUVERTES DE LA CELLE-SAINT-CLOUD: De nombreux assassinats restent encore impunis, Qui a tué LA PAIX, LA SDN? par Pierre Bénard, publié dans « Le Canard Enchaîné » du 15 décembre 1937, utilise la satire pour aborder les échecs politiques et diplomatiques de l’époque. Bénard commence par féliciter la police pour avoir arrêté la bande des tueurs de la Celle-Saint-Cloud, mais il souligne rapidement que ces arrestations n’expliquent pas tous les crimes commis, en particulier ceux de nature politique et internationale. Il pointe du doigt la mort de la Société des Nations (S.D.N.), de la sécurité collective et de la paix mondiale, insinuant que ces « assassinats » ont été orchestrés par des forces bien plus puissantes et insaisissables.
L’article décrit une série de crimes commis à grande échelle, avec des victimes en Éthiopie, en Chine et en Espagne, mettant en évidence l’inefficacité des institutions internationales pour prévenir les conflits et protéger les populations. Il est question de complices et de chefs de cette conspiration, dont certains vivraient en France, mais il semble que personne n’ose les démasquer. Bénard se moque particulièrement d’un individu mystérieux venant de Paris, décrit comme de taille moyenne, brun et portant une cravate blanche. Ce personnage aurait joué un rôle clé dans le sabotage de la SDN et aurait été impliqué dans des entretiens avec des figures importantes à Rome en 1935. Ce personnage aurait orchestré des opérations en Éthiopie et en Espagne, tout en commettant des actes à Genève.
L’article mentionne également un complice, décrit comme un homme âgé, fanatique et cruel, qui détournait l’attention en criant « A l’assassin! » et en désignant de faux coupables pour égarer les recherches. Ce complice a réussi à échapper à ses responsabilités malgré quelques mois de prison pour une autre affaire.
Enfin, Bénard élargit la critique en signalant la disparition de mesures législatives importantes, comme la loi sur la spéculation et les mesures contre les trusts, insinuant que ces initiatives ont été sabotées ou abandonnées, possiblement enterrées dans les jardins de l’hôtel Matignon ou du Luxembourg. En conclusion, cet article satirique utilise l’humour noir et l’ironie pour critiquer l’inefficacité et la corruption des systèmes politiques et diplomatiques de l’époque, soulignant l’impuissance face aux grandes tragédies internationales et les échecs à protéger la paix et la justice.
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