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N° 1028 du Canard Enchaîné – 11 Mars 1936

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Bruits de Bottes – Dans cet article, Jean Galtier-Boissière analyse le coup de force hitlérien de réoccuper militairement la Rhénanie, le plaçant dans le contexte des failles et des injustices du Traité de Versailles. L’auteur critique les politiques françaises et internationales qui ont conduit à cette situation, soulignant l’inévitabilité de la réaction allemande.

Galtier-Boissière rappelle que le Traité de Versailles, signé après la Première Guerre mondiale, imposait des conditions extrêmement dures à l’Allemagne, y compris la reconnaissance unilatérale de la responsabilité de la guerre (article 231). Cette clause, considérée injuste et humiliante, a été l’une des principales sources de ressentiment en Allemagne.

L’auteur souligne que des historiens du monde entier ont depuis longtemps établi que la responsabilité de la guerre était partagée entre plusieurs nations et non exclusivement allemande. Il critique la presse française pour avoir dissimulé cette réévaluation historique, maintenant ainsi une image unilatérale de la culpabilité allemande.

Le Traité de Versailles, conçu comme un outil de châtiment, non seulement désarmait l’Allemagne, mais la séparait aussi de ses anciens adversaires par une zone neutre et la privait de ses colonies. Cette approche punitive a engendré un ressentiment profond en Allemagne, renforcé par le fait que les autres nations n’ont pas réduit leurs armements comme stipulé dans le traité.

Alors que l’Allemagne désarmait conformément au traité, les anciens Alliés, notamment la France, continuaient de s’armer. Les industries métallurgiques et les états-majors veillaient à maintenir la puissance militaire, en dépit des protestations de certains politiques. Galtier-Boissière soutient que ce réarmement a inévitablement provoqué des tensions et des réponses de l’Allemagne, qui refusait de rester désarmée face à des nations surarmées.

L’auteur accuse les magnats de l’industrie de l’armement, notamment ceux du Creusot et de Briey, d’avoir délibérément saboté les tentatives de rapprochement avec la République allemande. Il critique les hommes politiques français, de Poincaré à Laval, pour avoir empêché des gestes de réconciliation qui auraient pu consolider la paix.

Galtier-Boissière insiste sur le fait que la révolte allemande contre le Traité de Versailles était inévitable. Il dénonce la naïveté de penser qu’une nation accepterait indéfiniment des conditions humiliantes et punitives. La montée d’Hitler, favorisée par l’Internationale des armements, était une conséquence prévisible de cette situation.

L’auteur conclut que les erreurs politiques des quinze dernières années ont conduit à la situation actuelle. Il critique l’incapacité des dirigeants français à anticiper et à prévenir la progression des événements, appelant à une politique plus sage et prévoyante pour éviter de futurs conflits. Jean Galtier-Boissière, dans son analyse, met en lumière les erreurs fondamentales du Traité de Versailles et les politiques françaises, soulignant l’importance de l’équité et de la réconciliation dans les traités de paix pour prévenir des ressentiments durables et des conflits futurs.

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