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N° 1029 du Canard Enchaîné – 18 Mars 1936

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Henri Jeanson rend hommage à la sortie du film « Les Temps modernes »

Anticonformiste, anticlérical, antifasciste, anticapitaliste, révolutionnaire… Charlot avait beaucoup d’arguments pour plaire au Canard, qui lui fit honneur plusieurs fois dans ses colonnes, lors des années 1920-1930 notamment. L’histoire commença avec le No 273 du 21 septembre 1921 et un article de Maurice Charriat (alias Coriem) sur la visite à Paris de Chaplin, mondialement auréolé des succès de « Charlot soldat » (sorti en octobre 1918) et de « The Kid » (sorti en janvier 1921).  Dans ce numéro du 18 mars 1936 (No 1029), c’est au tour d’Henri Jeanson de saluer « Les Temps modernes », « une féerie réaliste inspirée par la crise, le chômage, la misère, l’injustice et la bêtise ».  « Que serait le cinéma sans Charlie Chaplin ? » s’interroge Jeanson, qui s’y connaissait aussi un peu en la matière, lui le dialoguiste de « Pépé le Moko », « Entrée des artistes », « Hôtel du Nord »…

Puis, dans le No 1190 du 19 avril 1939, c’est R. Tréno (futur rédacteur en chef et directeur du journal) qui célèbre la sortie de « Le Dictateur », ou comment « faire rigoler l’humanité » par des temps aussi tragiques, avec une simple moustache et une gestuelle de génie. Mais le Canard se permit aussi de brocarder Chaplin, dans les numéros 769 et 770 des 25 mars et 1er avril 1931, avec des dessins d’Henri Guilac et Pol Ferjac, pour avoir accepté la Légion d’honneur des mains d’Aristide Briand.

Le Canard n’a jamais fait le Charlot avec les breloques…

SP

Gagner du Temps – Dans son article, Jean Galtier-Boissière critique la réaction hystérique de la presse parisienne à la réoccupation de la Rhénanie par les troupes allemandes, mettant en lumière les manipulations médiatiques et politiques en jeu.

Depuis le coup d’Hitler, la presse parisienne s’est livrée à une campagne de panique rappelant l’hystérie de 1914. Les critiques militaires ont ressurgi, et même certains pacifistes ont semblé prêts à appeler à une nouvelle guerre contre l’Allemagne. Les fausses nouvelles se sont multipliées, avec des rumeurs d’avions allemands sur Strasbourg provoquant l’indignation.

Galtier-Boissière condamne la presse et la radio pour leur rôle dans l’excitation des passions plutôt que dans l’éclaircissement des enjeux. Il critique l’incapacité des médias à expliquer que les troupes allemandes n’ont fait que réoccuper des territoires allemands, conformément au point de vue allemand qui considère les clauses du Traité de Versailles comme injustes et humiliantes.

Il présente les deux perspectives : celle des Français, qui voient la réoccupation comme une violation d’un traité librement consenti, et celle des Allemands, qui considèrent le traité comme un instrument d’esclavage et réclament l’égalité des droits. Cette divergence de points de vue, non expliquée par les médias, peut mener à des malentendus tragiques.

L’auteur soupçonne que la campagne de panique de la grande presse sert des objectifs électoraux, visant à reconstituer une « Union nationale » pour couvrir les trahisons des élites et assurer l’impunité des grandes familles industrielles. Il souligne l’augmentation massive des exportations françaises de minerai de fer vers l’Allemagne, suggérant des complicités dans le réarmement allemand.

Galtier-Boissière loue la modération des chefs militaires allemands et français, contrastant avec la situation de 1914 où les chefs d’État-major poussaient à la mobilisation générale. Il se demande si cette retenue est due à une prise de conscience des horreurs de la guerre moderne.

Il critique l’idée simpliste que faire la guerre immédiatement serait préférable à plus tard, comparant cette logique à attraper volontairement une maladie. Citant Maurice de Bunsen et Goethe, il plaide pour gagner du temps, soulignant qu’un délai peut souvent éviter des calamités majeures.

Jean Galtier-Boissière appelle à une presse plus responsable et à une politique plus réfléchie, capable de comprendre et d’expliquer les différents points de vue pour éviter des conflits inutiles. Il loue la modération des chefs militaires et exhorte à utiliser le temps pour prévenir des catastrophes, plutôt que de céder à l’hystérie belliqueuse.

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Canard au naturel
Canard en chemise

Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (Gratuite)
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Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.