N° 1098 du Canard Enchaîné – 14 Juillet 1937
N° 1098 du Canard Enchaîné – 14 Juillet 1937
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QUITTE – Attaque et Réplique : Le Duel entre Gaston Bergery et Le Canard Enchaîné – Dans cet article du Canard Enchaîné du 14 juillet 1937, Pierre Bénard répond aux critiques de Gaston Bergery, qui a attaqué le journal avec ferveur. Bergery, bien qu’ayant bénéficié par le passé du soutien du Canard, n’hésite pas à le critiquer, surtout depuis qu’il a fondé son propre journal.
Bénard souligne que Bergery, autrefois défendu par le Canard contre diverses attaques, se retourne maintenant contre eux, ce qu’il qualifie de réaction ironique et quelque peu ingrate. Bergery accuse le Canard d’être stalinien, une étiquette qu’il appose à la suite du départ volontaire de deux collaborateurs qui refusaient de cesser de reproduire dans le Canard les campagnes d’autres journaux.
L’article révèle également une tension concernant la concurrence journalistique. Bergery, avec son nouveau journal, publie un supplément fortement inspiré du Canard, et prévoit même de lancer un hebdomadaire similaire avec l’aide des anciens collaborateurs du Canard.
Pierre Bénard répond avec humour et ironie, soulignant les contradictions et les intérêts personnels de Bergery. Il se moque de l’accusation de « stalinisme » en rappelant que ses positions critiques et indépendantes ne datent pas d’hier, et qu’elles ont parfois même précédé celles de Bergery.
Bénard dénonce aussi la censure hypocrite de Bergery, qui a coupé une critique de Daniélou, un proche de son éminent collaborateur, dans un article publié dans son journal. Il qualifie cette censure de « familiale » par opposition à une censure idéologique.
En conclusion, Pierre Bénard défend l’intégrité et l’indépendance du Canard Enchaîné, tout en ridiculisant les attaques de Bergery. Il met en avant la liberté de parole et l’absence de crainte face aux critiques, même celles venant de ceux qu’ils ont soutenus par le passé. Bénard termine en insinuant que les attaques de Bergery pourraient être une diversion pour éviter des sujets plus épineux, comme les relations avec la maison Ford.
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