N° 1123 du Canard Enchaîné – 5 Janvier 1938
N° 1123 du Canard Enchaîné – 5 Janvier 1938
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L’article satirique de Pierre Bénard, publié dans Le Canard enchaîné du 5 janvier 1938, intitulé M. Chautemps qui ne nous a pas reçu nous fait d’énergiques déclarations, présente une critique humoristique de Camille Chautemps, alors président du Conseil en France, à travers une série de déclarations énergiques et paradoxales.
1. Refus de recevoir les délégués des grévistes : Bénard commence par critiquer le refus de Chautemps de rencontrer les délégués des grévistes des services publics, soulignant une transformation de son attitude, passant de la complaisance à une fermeté nouvelle et inhabituelle.
2. Fermeté contre la spéculation : Chautemps déclare son opposition à la spéculation et menace de réquisitions pour les services publics et même les fortunes, tout en critiquant la récente augmentation des loyers et le refus de déclarer obligatoirement les comptes en banque.
3. Contre les fraudeurs et les privilégiés : Il annonce des mesures sévères contre les fraudeurs fiscaux et critique les privilèges injustes, y compris ceux de l’Église, menaçant même de remplacer les crosses des évêques par celles des gardes mobiles.
4. Position ferme contre les patrons : Chautemps refuse également de recevoir les patrons tant qu’ils n’acceptent pas de respecter les prix fixés, affirmant son rôle de défenseur des travailleurs contre toute forme d’abus de pouvoir économique.
5. Conclusion théâtrale : L’article se termine sur une note théâtrale avec une référence à un duo de l’opéra « Robert le Diable », où Chautemps et William Bertrand répètent le fameux « Non… Non… Non… » comme Tartarin, soulignant ainsi son obstination et sa détermination politique.
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