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N° 1135 du Canard Enchaîné – 30 Mars 1938

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L’article satirique de Pierre Bénard, publié dans Le Canard Enchaîné le 30 mars 1938, intitulé Les vrais pacifistes nous définissent leur position, critique de manière humoristique les prétentions pacifistes de certaines figures politiques de droite. Bénard juxtapose les discours de ces personnages avec leurs actions passées pour démontrer leur hypocrisie. L’auteur commence par saluer ironiquement les progrès du pacifisme, soulignant qu’il a récemment gagné des adhérents de « marque » et « durs de dur ». Il introduit Philippe Henriot, un homme politique d’extrême droite, qui se moque des pacifistes de gauche, les accusant d’avoir participé à la guerre contrairement à lui-même et ses collègues. Henriot insiste sur le fait que les véritables pacifistes sont ceux qui, comme lui, n’ont jamais combattu.

Bénard poursuit en interrogeant des dirigeants de droite sur leur position concernant la guerre. Léon Bailby affirme résolument tourner le dos à la guerre, tandis que Charles Maurras précise que l’Action Française, dont il fait partie, donne l’exemple en ne marchant pas au combat. Léon Daudet renchérit en affirmant de manière péremptoire qu’ils ne tolèrent pas les bellicistes. Gustave Hervé tente de tempérer leurs déclarations en mentionnant le maréchal Pétain, mais Daudet le rabroue immédiatement. La satire s’accentue lorsque Bénard aborde le sujet de la patrie et des symboles nationaux. Maurras et Bailby ridiculisent l’idée de défendre la patrie et le drapeau, montrant leur mépris total pour ces concepts. Daudet conclut en affirmant que la Marseillaise a été remplacée par « la fille de l’air », symbolisant leur détachement complet des valeurs républicaines.

Enfin, Bénard cite les propos de ses interlocuteurs concernant leur prétendu pacifisme et leur admiration pour Franco, le dictateur espagnol. Ils se proclament défenseurs de la paix, malgré toutes les provocations, et se disent prêts à fuir en Espagne si nécessaire.À travers ce texte, Bénard expose l’hypocrisie et le cynisme des figures de droite qui se proclament pacifistes. En les confrontant à leurs contradictions, il démontre que leur pacifisme n’est qu’un masque pour dissimuler leurs véritables intentions et leur manque de cohérence. Cette satire mordante révèle les incohérences et les motivations politiques de ces soi-disant pacifistes, offrant ainsi une critique incisive et perspicace de la scène politique de l’époque.

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