N° 1141 du Canard Enchaîné – 11 Mai 1938
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Enfin la baisse des prix ! On trouve du franc à moins de deux sous – L’article de Pierre Bénard, paru dans Le Canard Enchaîné le 11 mai 1938, critique de manière satirique les récentes décisions économiques du gouvernement français, notamment la dévaluation du franc. Bénard commence par ironiser sur l’annonce d’un nouveau ministère censé apporter du neuf, mais qui se traduit plutôt par une série de mesures peu populaires : une augmentation des impôts suivie d’une dévaluation monétaire.
Il se moque du caractère récurrent de ces décisions, déjà vues à plusieurs reprises dans le passé, sans que cela semble produire les résultats attendus. Bénard exprime le mécontentement populaire face à l’augmentation des prix malgré les augmentations précédentes des salaires en 1936, rendant ces derniers inefficaces à long terme. Il critique également la situation des congés payés, soulignant que même s’ils sont légalement accordés, beaucoup n’auront pas les moyens de les prendre à cause de la dévaluation et de la détérioration du pouvoir d’achat.
Bénard se moque des entreprises et des capitaux qui ont quitté la France mais reviennent maintenant grâce à la dévaluation, bénéficiant ainsi de primes et de réévaluations avantageuses. Il souligne l’inégalité économique et sociale de ces décisions, où les riches semblent profiter au détriment des classes populaires qui subissent les hausses de prix.En conclusion, Bénard critique sévèrement le gouvernement pour ses mesures économiques qui semblent favoriser les intérêts des riches et des entreprises au détriment de la population générale, laissant entendre une frustration croissante face à l’inaction perçue du gouvernement face aux défis économiques du moment.
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