Il n’y a pas de quoi se vanter, par Pierre Bénard – est un article satirique et critique écrit par Pierre Bénard, publié dans Le Canard enchaîné le 12 octobre 1938. Il porte sur Georges Bonnet, alors ministre français des Affaires étrangères, et ses actions pendant la crise de Munich en 1938.

Bénard critique sévèrement Georges Bonnet pour sa politique et ses déclarations pendant cette période cruciale. Il accuse Bonnet de chercher à se glorifier injustement après les accords de Munich, qui ont permis à l’Allemagne nazie de annexer une partie de la Tchécoslovaquie sans résistance significative des puissances occidentales.

L’article dénonce Bonnet pour son manque de fermeté face à l’agression allemande et pour ses mensonges concernant les engagements de la France envers la Tchécoslovaquie. Bénard utilise une série de métaphores et d’analogies pour dépeindre Bonnet comme un opportuniste cherchant à se dédouaner de sa responsabilité tout en cherchant à se faire valoir dans les médias.

En résumé, l’article de Pierre Bénard dans Le Canard enchaîné est une critique acerbe de Georges Bonnet, l’accusant de faiblesse politique et de mensonge, et dénonçant son rôle dans les événements qui ont mené à l’annexion de la Tchécoslovaquie par l’Allemagne nazie en 1938.