N° 1171 du Canard Enchaîné – 7 Décembre 1938
N° 1171 du Canard Enchaîné – 7 Décembre 1938
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L’article satirique de Pierre Bénard intitulé Vive la liberté ! paru dans Le Canard enchaîné du 7 décembre 1938, critique de manière ironique les pratiques de censure et de contrôle à la radio sous le gouvernement de l’époque, dirigé par M. Daladier.
Bénard commence par affirmer sarcastiquement que la France vit sous un régime de liberté, soulignant que ce régime ne tolérerait pas la suppression de la critique libre. Il ironise sur l’absence officielle de censure à la radio en affirmant qu’il y a bel et bien des censeurs, même si officiellement la censure n’existe pas.
Il décrit les censeurs comme des individus bien intentionnés, des « amis de la maison », qui préviennent les journalistes radiophoniques des sujets sensibles ou des critiques potentielles envers M. Daladier, sous prétexte de protéger l’intérêt des auditeurs. Bénard tourne en dérision le fait que M. Daladier, selon lui, ne pense jamais pour lui-même mais toujours dans l’intérêt du pays.
L’article caricature les censeurs de la radio qui vont jusqu’à rédiger leurs propres dépêches, se vantant de la qualité de leurs nouvelles, mais trouvent injuste que seules leurs informations soient diffusées. Bénard critique ainsi l’autoritarisme grandissant au sein de la direction de la radio française, comparant ironiquement M. Génébrier, chef de cabinet de M. Daladier, à Goebbels, le ministre de la Propagande de l’Allemagne nazie.
En conclusion, l’article de Bénard utilise l’ironie pour critiquer la prétendue liberté d’expression et la gestion des médias sous le gouvernement français de l’époque, soulignant les contradictions et les pratiques de contrôle qui s’opposent à l’idéal démocratique de liberté de la presse.
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