N° 1182 du Canard Enchaîné – 22 Février 1939
N° 1182 du Canard Enchaîné – 22 Février 1939
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Dans Des démentis, des démentis ! L’USINE DU QUAI D’ORSAY fonctionne à plein rendement, par Alexandre Breffort, l’humour caustique est omniprésent alors qu’il décrit sarcastiquement la mise en place d’une usine de démentis au Quai d’Orsay par Georges Bonnet. Breffort tourne en dérision l’ampleur et l’organisation de cette entreprise destinée à contrer les critiques et les rumeurs, la décrivant comme une véritable usine moderne avec ses machines sophistiquées et son personnel discipliné.
Breffort se moque des efforts de Bonnet pour raffiner les démentis, les présentant comme des produits manufacturés soumis à divers traitements avant d’être « mis en circulation ». Il utilise un langage technocratique pour exagérer l’importance et l’efficacité de cette opération, tout en soulignant ironiquement les craintes de Bonnet quant à la réception par la presse.
L’humour de Breffort atteint son apogée lorsqu’il décrit le personnel « militarisé » de l’usine et la manière dont même la soupe est annoncée par des clairons, soulignant l’absurdité de la situation. Il conclut par une série de statistiques fantaisistes sur la production de démentis, accentuant le caractère caricatural de l’ensemble.
En résumé, Breffort utilise l’humour pour critiquer subtilement le régime de démentis orchestré par Bonnet, dépeignant une image burlesque d’une machine gouvernementale obsédée par la gestion de l’information et la défense contre les critiques, tout en soulignant l’ironie de la situation politique de l’époque.
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