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N° 1207 du Canard Enchaîné – 16 Août 1939

N° 1207 du Canard Enchaîné – 16 Août 1939

49,00 

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Il ne se passe rien

 Pierre Bénard, dans son article du 16 août 1939 publié dans Le Canard enchaîné, dresse un tableau ironique et désabusé de l’état du monde à la veille de la Seconde Guerre mondiale. À travers un ton cynique et une plume acérée, Bénard critique l’apathie générale et la banalisation des événements dramatiques qui secouent l’Europe et le monde.

 

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Canard au naturel
Canard en chemise

Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (5€)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

L'article commence par une observation sur la routine des lecteurs de journaux qui, malgré les gros titres et les photos choquantes, replient leur journal en concluant qu'il ne se passe rien. Bénard souligne ici le décalage entre la réalité tumultueuse et la perception du public, qui semble s'être habitué à la violence et aux bouleversements politiques. Cette indifférence généralisée est un thème central de l'article, illustrant la lassitude et le désengagement des gens face aux événements cruciaux de leur époque.

Bénard mentionne ensuite la mort du banquier Mannheimer, lié de près à la politique financière de la France par sa relation avec Paul Reynaud. La fermeture de la banque de Mannheimer symbolise la fragilité des institutions financières, pourtant cruciales, et est relatée de manière presque anecdotique par la presse, renforçant l'idée que même les crises économiques majeures peinent à susciter l'intérêt du public.

L'auteur évoque également les conflits en Chine et en Espagne, ainsi que la situation tendue en Europe, où des millions d'hommes sont mobilisés. Malgré ces réalités graves, le sentiment d'apathie persiste. Les soldats français, stationnés sur la ligne Maginot, vivent dans une attente interminable, dans un état d'incertitude entre guerre et paix. Cette incertitude est également reflétée dans la politique internationale, notamment à travers la rencontre entre le comte Ciano, Ribbentrop et Hitler, dont les décisions pourraient déterminer l'avenir du monde. Pourtant, ces rencontres diplomatiques sont également accueillies avec ennui et scepticisme par le public.

Bénard critique aussi l'inaction du gouvernement français, illustrée par le discours du président du Conseil dénonçant des agents ennemis, suivi d'un silence qui ressemble plus à une somnolence qu'à une véritable action. Cette critique de l'inefficacité gouvernementale accentue l'impression générale de stagnation et d'inaction.

Enfin, Bénard conclut en soulignant que même une éventuelle mobilisation générale (les "affiches blanches") serait probablement accueillie avec la même indifférence. Cette conclusion pessimiste met en lumière la résignation et le fatalisme qui semblent s'être emparés de la société.

En somme, à travers cet article, Pierre Bénard dépeint une société blasée et désengagée, insensible aux bouleversements majeurs de son temps. Son ton sarcastique et ses observations mordantes révèlent une profonde critique de l'indifférence et de la banalisation des crises, tout en soulignant l'urgence et la gravité des événements qui se déroulent en 1939.