N° 1215 du Canard Enchaîné – 11 Octobre 1939
N° 1215 du Canard Enchaîné – 11 Octobre 1939
49,00 €
En stock
AU MILIEU DE L’ENTHOUSIASME LES CORRESPONDANTS DE GUERRE quittent le « Continental » par Pierre Bénard – L’article de Pierre Bénard, publié dans « Le Canard enchaîné » le 11 octobre 1939, présente de manière satirique et ironique le départ des correspondants de guerre de l’Hôtel Continental au début de la Seconde Guerre mondiale.
Pierre Bénard utilise un ton humoristique et moqueur pour dépeindre le départ des correspondants de guerre, soulignant l’ironie et l’absurdité de la situation à travers des descriptions exagérées. Dès le titre, « Au milieu de l’enthousiasme », il introduit une ambiance de cérémonie patriotique excessive, parodiant la mise en scène grandiloquente de leur départ.
L’article commence par une mise en contexte sérieuse mais rapidement dérive vers une série de jeux de mots et de clins d’œil satiriques. Par exemple, la référence à Napoléon tirant l’oreille de ses soldats est détournée pour amuser le lecteur. De même, la « coupe de la censure » que portent les correspondants de guerre est une allusion subtile aux contraintes et aux limites imposées par la censure militaire.
La critique se poursuit avec la description des correspondants de guerre marchant d’un pas « allègre », mais « du pied gauche », soulignant l’absurdité de cette précision militaire dans un contexte où la guerre fait rage. Les jeux de mots sur les « mots héroïques » et les préparatifs exagérés ajoutent à l’ironie de la situation, contrastant avec la réalité souvent sombre et tragique du conflit.
Bénard n’oublie pas de souligner l’aspect humain avec le cas de M. Edouard Helsey, un vétéran des correspondants de guerre depuis la Première Guerre mondiale, mettant en lumière son engagement et son refus de céder sa place malgré les circonstances difficiles.
En conclusion, l’article de Pierre Bénard est un exemple réussi de satire journalistique qui utilise l’exagération, les jeux de mots et les contrastes comiques pour critiquer subtilement les conventions et les absurdités de la guerre et de la propagande. À travers ces lignes, Bénard nous invite à réfléchir sur les représentations publiques de l’engagement patriotique et militaire, tout en nous divertissant avec un regard piquant et plein d’esprit sur les événements de son époque.
Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix
En stock

 
      



