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N° 1242 du Canard Enchaîné – 17 Avril 1940

N° 1242 du Canard Enchaîné – 17 Avril 1940

49,00 

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Dans son article Fantômes à ne pas louer

publié dans « Le Canard Enchaîné » le 17 avril 1940, Pierre Bénard offre une critique acerbe et humoristique des figures politiques et des gouvernements de l’époque, les comparant à des « fantômes » ou des entités éphémères et inefficaces.

 

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Canard au naturel
Canard en chemise

Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (5€)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.

Bénard commence par évoquer M. Kuusinen et M. Quisling, deux personnages politiques qui ont joué des rôles mineurs mais spectaculaires sur la scène internationale. Leur présence est décrite comme épisodique, surgissant pour former des gouvernements dits "fantômes" parce que les pays qu'ils gouvernent se retrouvent dans une situation désastreuse.

Ensuite, Bénard fait un parallèle avec la situation en France, en mentionnant des "organisations fantômes" comme la commission chargée du contrôle des prix. Bien que cette commission soit composée d'individus réels et honorés, leur inefficacité la rend comparable à un gouvernement fantôme.

Il poursuit en évoquant Fernand Bouisson, dont l'optimisme et la brièveté de son cabinet de vingt-quatre heures en font un précurseur des gouvernements fantômes. Bénard critique l'instabilité et le caractère éphémère des cabinets ministériels, où chaque nouveau ministre est rapidement remplacé, créant un cycle sans fin de prédécesseurs et successeurs.

Bénard se moque également des ministres comme M. de Monzie et M. Léon Bérard, dont la présence dans un cabinet est qualifiée de "cabinet d'esprit" en raison de leur verve et de leur humour, ajoutant une dimension fantomatique à leur rôle. M. Georges Bonnet et M. Pierre Laval sont également décrits de manière spectrale, respectivement comme un ectoplasme et une matérialisation, renforçant l'idée d'un gouvernement composé de figures quasi surnaturelles et désincarnées.

L'article se termine par une réflexion plus personnelle et satirique de Bénard sur l'idée d'un véritable gouvernement fantôme, avec une monnaie fantôme et une armée fantôme, suggérant que cela pourrait finalement être plus supportable que la réalité actuelle. Cette fantasmagorie, bien que cauchemardesque, est présentée comme une alternative potentiellement plus agréable.

Ainsi, Pierre Bénard utilise l'humour et la satire pour critiquer la volatilité et l'inefficacité des gouvernements contemporains, en les dépeignant comme des entités fantomatiques qui ne parviennent pas à répondre aux besoins et aux attentes de la population.