N° 1262 du Canard Enchaîné – 29 Novembre 1944
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Après Gaston Bergery les émigrés de Baden-Baden se mettent à leur compte – Cet article de Pierre Bénard est une satire qui dépeint de manière humoristique les destinées supposées de certains collaborateurs français de Vichy après la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’auteur utilise des métaphores et des jeux de mots pour ridiculiser ces personnages et souligner leur opportunisme. Gaston Bergery, par exemple, est décrit comme ayant ouvert une maison de mode à Ankara, faisant référence au fait qu’il s’est adapté à sa situation d’exil en Turquie après la guerre. Pierre Laval est présenté comme un bougnat (vendeur de charbon) devenu comte du pape, soulignant son changement de statut social et sa capacité à s’adapter à de nouvelles circonstances. Marcel Déat est caricaturé en tant que propriétaire d’une lingerie-chemiserie, avec des jeux de mots sur les couleurs des chemises et les combinaisons, faisant allusion à ses revirements politiques et à son opportunisme. Joseph Darnand est décrit comme étant à la tête d’une entreprise de couvertures et de fumisterie, avec une référence ironique à son rôle dans la collaboration avec l’occupant allemand. Fernand de Brinon est présenté comme restaurateur, avec des allusions à sa collaboration avec les nazis et à sa « cuisine » politique. Jean Luchaire est mentionné comme ayant trouvé une place de croupier à Baden-Baden, mais ayant fui avec la caisse, soulignant son caractère véreux et opportuniste. En résumé, l’extrait utilise l’humour et l’ironie pour ridiculiser les collaborateurs français de Vichy et souligner leur adaptation opportuniste à des circonstances changeantes après la guerre.
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