N° 1280 du Canard Enchaîné – 4 Avril 1945
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Pierre Bénard, dans son article Les belles cérémonies…L’assemblée consultative reçoit la croix de la délibération, publié le 4 avril 1945 dans Le Canard Enchaîné, offre une satire mordante des cérémonies patriotiques et de la politique française de l’époque. À travers un ton ironique et des descriptions exagérées, Bénard critique les ridicules de la scène politique post-libération.
L’article commence par une description de la cérémonie où la croix de la Délibération est remise à l’Assemblée consultative, soulignant l’absence du général de Gaulle, remplacé par M. Palewski. Bénard se moque de l’apparat et du cérémonial en décrivant de manière dérisoire la remise de la croix, qui est apportée par un huissier « châiné ». L’insinuation que la croix a une forme curieuse ajoute une touche de sarcasme à la solennité de l’événement.
Ensuite, Bénard met en avant les discours prononcés lors de la cérémonie, en particulier celui de M. Félix Gouin. L’éloge ironique de Gouin révèle la frustration de l’Assemblée consultative, qui voit ses conseils ignorés et ses critiques renforçant paradoxalement les ministres qu’elle visait. L’Assemblée, selon Bénard, est décrite comme une entité qui, malgré ses efforts et ses blessures d’amour-propre, accepte fièrement cette distinction, qui est plus un pansement qu’un honneur.
M. Palewski est dépeint avec un charme et une habileté théâtrale, comparé à un « maître de ballet », soulignant l’artifice et le spectacle de la politique. Palewski loue l’Assemblée pour son ardeur juvénile, mais Bénard laisse entendre que cette ardeur manque de discipline et de sagesse, critiquant implicitement la jeunesse et l’inexpérience des nouveaux acteurs politiques.
La fin de l’article décrit la soirée de gala au Guignol du Luxembourg, où les délégués assistent à une représentation intitulée « Ta bouche ». Bénard utilise cette mention pour souligner l’irréalité et l’insignifiance des événements politiques, comparant les politiciens à des marionnettes dans un spectacle.
En résumé, Pierre Bénard utilise l’ironie et la satire pour critiquer les cérémonies patriotiques et la politique française post-libération. Il souligne l’inutilité des cérémonies fastueuses, l’hypocrisie et l’inefficacité des politiciens, et la dissonance entre les actions politiques et les véritables besoins du pays. Le ton moqueur et les descriptions exagérées servent à dénoncer les travers de la scène politique de l’époque.
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