N° 1301 du Canard Enchaîné – 29 Août 1945
N° 1301 du Canard Enchaîné – 29 Août 1945
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Dans l’article Excusez-nous Monsieur Truman, publié dans Le Canard Enchaîné le 29 août 1945, Pierre Bénard répond ironiquement aux reproches du président américain Harry S. Truman envers les journalistes français, les accusant de manque d’objectivité et d’américanophobie.
Bénard commence par rappeler que les Français ont attendu avec impatience le débarquement américain et qu’ils ne peuvent pas détester ceux qu’ils appellent à l’aide. Il souligne que sans l’intervention des Alliés, les journalistes français n’auraient même pas pu publier leurs journaux.
Il critique la sympathie des correspondants anglo-saxons pour Pétain durant son procès, rappelant que cette attitude indulgente correspondait à la propagande de Vichy qui dénigrait les Anglo-Américains tout en félicitant les Allemands.
Bénard évoque les souffrances endurées par les Français, notamment les bombardements alliés sur le territoire français. Bien que ces bombardements étaient nécessaires à la victoire, ils causaient des pertes parmi les amis et les familles des Français. Malgré ces difficultés, les journalistes ont tenté d’expliquer les nécessités de la guerre et de maintenir le moral.
Il critique également l’incompréhension des Américains à l’égard des Français et leur tendance à pardonner facilement les collaborateurs de Vichy tout en méprisant ceux qui ont résisté et soutenu les Alliés.
Enfin, Bénard demande à Truman de ne pas réserver ses sévérités uniquement aux journalistes français, rappelant que ceux de Vichy étaient adeptes des éloges du Reich et qu’ils auraient probablement pu vanter les mérites de l’Amérique de la même manière s’ils en avaient eu l’opportunité.
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