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N° 1308 du Canard Enchaîné – 17 Octobre 1945

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Pierre Bénard, dans son article satirique Malgré une campagne infâme – Les trusts se sont sacrifiés pour la France, publié le 17 octobre 1945 dans Le Canard Enchaîné, critique sévèrement l’indulgence et l’hypocrisie entourant les élites économiques françaises après la Libération. Bénard se moque de l’idée selon laquelle les grands industriels et les financiers, qui ont collaboré avec les Allemands, seraient des patriotes incompris.

L’auteur commence par évoquer la tolérance initiale envers la condamnation de petits collaborateurs et journalistes peu influents. Toutefois, il souligne que lorsque les poursuites touchent des personnalités politiques et économiques influentes, les critiques émergent rapidement, mettant en lumière un double standard dans l’administration de la justice.

Bénard poursuit en dénonçant les affiches accusant les grandes entreprises de collaboration avec les Allemands. Il expose l’absurdité de juger les élites économiques selon les mêmes critères que les collaborateurs de moindre envergure. L’article ironise sur l’idée que ces industriels, en poursuivant leurs affaires avec l’occupant allemand, n’ont fait que leur « métier, » et qu’ils seraient prêts à travailler avec les Anglais ou les Américains maintenant que la guerre est finie.

L’auteur tourne en dérision la justification des collaborations des trusts comme un acte de philanthropie pour éviter le chômage et la déportation de leurs ouvriers. En affirmant que les profits réalisés grâce aux transactions avec les Allemands sont « autant que les Fritz n’ont pas eu, » Bénard souligne l’absurdité et l’immoralité de cette logique.

Enfin, Bénard conclut que même si les fortunes accumulées ont des sources impures, les grands industriels refusent de rendre cet argent pour ne pas « empoisonner » les autres, illustrant ainsi leur hypocrisie et leur égoïsme.

Cet article satirique met en lumière l’injustice perçue dans le traitement différencié des collaborateurs selon leur statut social, critiquant l’impunité des élites économiques et leur prétendue bienveillance patriotique.

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Canard au naturel
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Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

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Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.