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N° 1317 du Canard Enchaîné – 19 Décembre 1945

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Dans son article Reprise de ‘Tartuffe’: Hippocrate dit non… Hypocrite dit oui, publié le 19 décembre 1945 dans Le Canard Enchaîné, Pierre Bénard utilise l’ironie pour critiquer l’hypocrisie et le décalage entre les priorités des dirigeants français et les besoins réels de la population après la Seconde Guerre mondiale.

Bénard commence par une critique acerbe des conseillers municipaux parisiens, qui préfèrent débattre de la fermeture des maisons closes plutôt que de s’attaquer à des problèmes urgents comme la pénurie de charbon, de vin et de pommes de terre, ou la crise du logement pour les sinistrés. Il se moque de Mme Marthe Richard et de M. Corval, qui veulent libérer les prostituées, en soulignant l’absurdité de leur croisade morale face à des besoins bien plus pressants.

Il poursuit en dénonçant la montée de ce qu’il appelle la « dictature de la vertu ». Selon lui, cette tendance impose des valeurs morales rigides et hypocrites dans les décisions politiques et culturelles. Il prend pour exemple M. Jean Darcante, qui a réussi à faire interdire une revue de music-hall au théâtre Pigalle au nom de la moralité. Bénard ridiculise cette prétention en rappelant que le théâtre Pigalle n’a jamais été un « temple de l’art dramatique » digne de protection.

Enfin, Bénard critique la manière dont les célébrations de la victoire et de l’armistice ont été transformées en journées de deuil et de messes funèbres, contrastant avec la joie et l’euphorie du 11 novembre 1918. Il y voit un signe de la morosité ambiante et de la mainmise de l’Église sur la vie publique, reflétant une époque où même les traditions joyeuses sont teintées de tristesse et de solennité excessive.

En conclusion, Pierre Bénard dresse un tableau sombre de la France de l’après-guerre, où l’hypocrisie et les priorités mal placées des dirigeants et des moralistes exacerbent les difficultés du peuple au lieu de les résoudre.

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Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (5€)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
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Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
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