N° 1370 du Canard Enchaîné – 25 Décembre 1946
N° 1370 du Canard Enchaîné – 25 Décembre 1946
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Pierre, encore un mot… Dans cet article émouvant et personnel, Henri Jeanson rend hommage à Pierre Bénard, un journaliste et ami de longue date, récemment décédé. Publié le 25 décembre 1946 dans Le Canard Enchaîné, ce texte exprime le respect et l’affection profonde que Jeanson éprouve pour Bénard.
Jeanson commence par souligner l’attachement et l’admiration qu’il et ses collègues avaient pour Bénard, décrivant ses nombreuses qualités : son talent, son courage, sa clairvoyance, son esprit, et son cœur. Il évoque une amitié de près de trente ans, rappelant comment Bénard était aimé pour son intégrité, sa loyauté et son authenticité.
Jeanson se lance ensuite dans un voyage nostalgique à travers leur passé commun, rappelant leurs débuts dans le journalisme au journal Bonsoir où Bénard, sous le pseudonyme « Le Banlieusard », avait déjà montré son talent avec des articles spirituels et bien écrits. Il évoque également les moments partagés dans les bureaux de Bonsoir, les anecdotes et les souvenirs de cette époque de liberté et de jeunesse.
L’hommage de Jeanson souligne également le rôle de Bénard pendant l’Occupation, où malgré sa timidité et sa peur de la mort, il a montré un courage remarquable. Il rappelle comment Bénard a continué à écrire avec ferveur et détermination, même dans des moments périlleux.
Jeanson se permet quelques touches d’humour et d’ironie, caractéristiques du style de Bénard, pour alléger la tristesse de l’adieu. Il évoque la timidité et la modestie de Bénard, ses doutes et ses peurs, et comment ces traits ont nourri son écriture et son talent unique.
L’article se termine sur une note personnelle et poignante, avec Jeanson exprimant son chagrin face à la perte de son ami tout en soulignant que, pour les membres de Le Canard Enchaîné, Bénard restera toujours présent. Il propose même de laisser son nom dans la manchette du journal comme signe de son héritage durable.
Jeanson conclut en exprimant sa gratitude envers la presse française pour les hommages rendus à Bénard et en informant les lecteurs des détails des obsèques, renforçant ainsi le sentiment de communauté et de respect envers le défunt journaliste.
En somme, cet hommage est un témoignage touchant de l’impact de Pierre Bénard sur ses collègues et amis, et un rappel de son dévouement et de sa contribution au journalisme français.
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