N° 1427 du Canard Enchaîné – 25 Février 1948
N° 1427 du Canard Enchaîné – 25 Février 1948
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Dans l’article « Indochinoiseries » publié dans Le Canard Enchaîné le 25 février 1948, une critique acerbe est faite sur la gestion de la situation en Indochine par les autorités françaises et sur les tribulations de M. Sainteny, ancien commissaire de la République à Hanoï.
L’article commence par mettre en lumière le désordre et les divergences d’opinions au sein du gouvernement français sur la politique à adopter vis-à-vis de l’Indochine et de ses dirigeants, notamment Bao Dai et le Viet Minh. M. Bollaert, Georges Bidault, et Coste-Floret ont tous des vues différentes sur la manière de gérer la situation, ce qui rend la politique française incohérente et confuse.
Ensuite, l’auteur s’intéresse à M. Sainteny, critiqué et accusé d’être vendu aux intérêts capitalistes et aux communistes. L’article rappelle que Sainteny avait proposé de négocier avec Ho Chi Minh pour restaurer la paix, ce qui lui a valu d’être attaqué des deux côtés. Après avoir été grièvement blessé dans un attentat en 1946, Sainteny revient en France pour se retrouver accusé d’atteinte à la sûreté de l’État.
L’accusation découle de documents sensibles laissés dans les bureaux du commissariat d’Indochine à Hanoï, que plusieurs personnes, y compris l’ancien ambassadeur américain William Bullitt et le capitaine Laroque, ont pu obtenir sans difficulté. Cependant, lorsqu’on découvre que Laroque a remis ces documents à Sainteny pour ses archives personnelles, une enquête est lancée contre eux.
L’article suggère que cette enquête est motivée par des inimitiés personnelles et politiques, notamment entre le général Deligne et Coste-Floret, et non par un réel souci de sécurité. De plus, certains individus, à Paris et Saïgon, auraient intérêt à ce que Sainteny soit discrédité pour éviter qu’il ne révèle des informations compromettantes sur leur comportement durant la période 1940-1944.
Le texte critique la manière dont Sainteny est traité, surtout comparée à la nonchalance avec laquelle des documents sensibles ont été partagés avec Bullitt, et termine en soulignant l’absurdité de la situation et l’hypocrisie des accusations contre Sainteny.
En conclusion, cet article met en évidence les luttes internes et la confusion dans la politique française en Indochine, tout en dénonçant l’injustice et les motivations cachées derrière les accusations contre Sainteny.
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