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N° 1854 du Canard Enchaîné – 2 Mai 1956

N° 1854 du Canard Enchaîné – 2 Mai 1956

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Dans Le Canard enchaîné du 2 mai 1956, l’article intitulé « Lettre à Jojo-le-Braqueur », sous le masque de la légèreté et de l’humour typiquement mordant d’Arsène Ex-Lupin, est bien plus qu’une simple lettre fictive : c’est un réquisitoire subtil et ironique contre l’injustice sociale et la stigmatisation des ex-détenus. L’auteur mêle un style enjoué à une critique acerbe des institutions, dénonçant à travers des anecdotes le poids des préjugés et l’incapacité de la société à offrir une réelle seconde chance.

Dans la première partie, il salue avec une dérision tendre le retour de Jojo, un braqueur réhabilité grâce à l’intervention improbable d’une « princesse Albine de Mezzotinto ». Ce personnage haut en couleur, incarnant une noblesse aussi fantasque qu’efficace, vient en aide à Jojo, soulignant au passage l’absurde contraste entre la légèreté de cette intervention et la pesanteur bureaucratique qui freine toute réintégration. Le ton malicieux laisse entrevoir une critique des privilèges et des apparences : Albine, figure presque mythique, est une allégorie de cette société où la rédemption dépend davantage de l’influence que de la justice.

La seconde partie bascule dans un registre plus grave avec l’histoire de Léon, ex-détenu marqué à vie par une société incapable de pardonner. Là où Jojo trouve la lumière des projecteurs et les avances de Gallimard, Léon incarne la tragédie d’un homme enchaîné à son passé. Victime d’un système où l’étiquette de « repris de justice » prime sur les efforts de réinsertion, il reste prisonnier d’un cercle vicieux de préjugés et de méfiance.

Avec une plume élégante et incisive, Arsène Ex-Lupin offre ici une double facette : un rire complice pour Jojo, un soupir amer pour Léon. Ce contraste souligne la cruauté d’une société où les héros de papier peuvent s’en sortir, mais où tant d’autres restent enfermés dans l’oubli. Une critique sociale à peine déguisée sous les traits d’un billet à la fois savoureux et poignant.

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

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Canard au naturel
Canard en chemise

Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (5€)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
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Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.