Août 1914 — Août 1934 ou la fleur… au masque à gaz –  Dans cet article, Jean Galtier-Boissière juxtapose les événements d’août 1914 et d’août 1934 pour mettre en lumière les paradoxes et les absurdités de la politique internationale, ainsi que les conséquences tragiques de la guerre. En évoquant le déclenchement de la Première Guerre mondiale en 1914, l’auteur rappelle l’enthousiasme et l’optimisme qui ont précédé le conflit, avec les jeunes hommes partant au front avec la conviction que cette guerre serait la dernière, destinée à mettre fin à toutes les guerres. Cependant, vingt ans plus tard, en 1934, l’assassinat du chancelier autrichien à Vienne réveille les tensions en Europe, et les signes de préparation à la guerre se multiplient. Galtier-Boissière souligne le contraste entre les aspirations pacifistes d’autrefois et la réalité d’une nouvelle crise internationale. Il met en évidence les intérêts politiques contradictoires qui sous-tendent les actions des grandes puissances, ainsi que les conséquences désastreuses que cela pourrait entraîner pour les populations civiles. L’article évoque également les critiques à l’égard des mesures de protection civile, notamment l’utilisation des masques à gaz, et met en garde contre le risque d’une escalade de la violence qui toucherait désormais non seulement les soldats, mais aussi les civils. Enfin, Galtier-Boissière souligne l’hypocrisie et les compromis politiques qui caractérisent la diplomatie internationale, en soulignant le fait que certaines personnalités influentes bénéficient de privilèges et de protections, tandis que les populations ordinaires sont exposées aux dangers de la guerre. Dans l’ensemble, l’article met en lumière les leçons non apprises de la Première Guerre mondiale et met en garde contre les dangers d’une nouvelle escalade de la violence et de l’instabilité politique en Europe.