PETITES HISTOIRES DU GRAND MONDE – Les « Petites histoires du grand monde » de Jean Galtier-Boissière offrent un regard amusant et ironique sur les interactions et les anecdotes impliquant des personnages de la haute société française. Dans ces récits, Galtier-Boissière utilise l’humour pour mettre en lumière les travers et les contradictions de cette élite sociale. Dans la première anecdote, l’auteur rencontre son ami J.-B. Gloriette, une figure en vue de la société parisienne, dans une campagne isolée. Malgré l’éloignement de leur environnement habituel, Gloriette reste fidèle à son image excentrique et mondaine, même dans sa tenue décontractée d’espadrilles et de salopette. Cette rencontre inattendue introduit le lecteur dans le monde charmant et quelque peu absurde de Gloriette. L’histoire suivante met en scène Gloriette pendant la Première Guerre mondiale, lorsqu’il était sergent chargé du recensement des prisonniers de guerre. Sa rencontre avec un général ignorant la capture du prince de Lichtenstein, mais réagissant vivement à la confiscation de sa boîte à maquillage, illustre l’absurdité et les préoccupations frivoles de certaines élites même en temps de guerre. Les anecdotes suivantes mettent en lumière les intrigues et les quiproquos de la haute société française. Gloriette raconte des histoires sur des personnalités influentes dont les vies sont émaillées de scandales, de secrets et de rivalités. Ces récits soulignent l’absurdité de certaines conventions sociales et la vanité de certains membres de l’élite, tout en offrant une critique subtile de leur comportement. En résumé, les « Petites histoires du grand monde » de Galtier-Boissière offrent un aperçu divertissant et satirique de la haute société française, mettant en lumière ses travers et ses excès avec humour et ironie.