Expédition de votre Canard enchainé

EXPEDITION SOUS 24H

Envoi soigné de votre Canard enchainé

ENVOI SOIGNÉ

Paiement sécurisé pour l'achat de votre Canard enchainé

PAIEMENTS SÉCURISÉS

Livraison offerte de votre Canard enchainé à partir de 15€ de commande

LIVRAISON OFFERTE À PARTIR DE 15€

Paiement sécurisé pour l'achat de votre Canard enchainé

PAIEMENTS SÉCURISÉS

N° 972 du Canard Enchaîné – 13 Février 1935

N° 972 du Canard Enchaîné – 13 Février 1935

59,00 

En stock

 « Vers les deux ans » de Jean Galtier-Boissière

Dans cet article publié le 13 février 1935, Jean Galtier-Boissière aborde avec mordant l’imminente campagne pour le retour à un service militaire de deux ans, dénonçant les motivations derrière cette mesure.

Galtier-Boissière commence par rappeler les espoirs des soldats après la Première Guerre mondiale, alors qu’on leur avait promis que ce serait la « der des der » (la dernière des dernières guerres) et que le militarisme prussien serait abattu. Cependant, après l’armistice, les dirigeants mondiaux étaient plus préoccupés par le partage du butin de guerre et le redécoupage des frontières que par la mise en place de mesures pour abolir le militarisme.

Il souligne comment l’état-major français et les industriels de l’armement ont rapidement œuvré pour maintenir une Allemagne militairement puissante, justifiant ainsi la nécessité de l’armée française et les crédits de guerre qui enrichissaient les munitionnaires. Même après la victoire, ces groupes ont réussi à exploiter la peur de l’ennemi vaincu pour continuer à faire des bénéfices.

Galtier-Boissière dénonce l’hypocrisie de la grande presse, contrôlée par les industriels de l’armement, qui maintient cette peur pour justifier l’augmentation des dépenses militaires. Il critique l’idée que l’extension du service militaire est nécessaire pour économiser le sang des soldats français, alors que cela sert surtout à augmenter les crédits militaires.

Il réfute les arguments en faveur de la loi de trois ans de 1913, affirmant qu’elle n’a jamais été appliquée et n’a donc pas contribué à la préparation de la France pour la guerre de 1914. Au contraire, elle a détourné des ressources nécessaires pour d’autres préparatifs militaires. Il rappelle les prédictions erronées du général de Castelnau, qui pensait qu’une guerre courte serait gagnée uniquement par les troupes d’active, alors que la guerre a duré cinq ans et a nécessité une mobilisation massive des réservistes.

L’article se termine en soulignant que les fausses affirmations des partisans du militarisme doivent être rejetées, en particulier les idées périmées comme celles des « trois ans sauveurs » et les histoires de multiples invasions de la France par l’Allemagne, qui sont souvent présentées de manière biaisée pour justifier la militarisation continue.

Galtier-Boissière conclut avec une note de scepticisme, soulignant qu’il est difficile de discuter avec des personnes de mauvaise foi, impliquant ainsi que les motivations derrière le retour au service militaire de deux ans sont plus économiques et politiques qu’une véritable nécessité de défense nationale.

Couac ! propose ses canards de 3 façons au choix

En stock

Canard au naturel
Canard en chemise

Chaque numéro ou journal anniversaire, peut être inséré dans une pochette cadeau au choix, d’un très beau papier pur coton, comportant une illustration originale spécialement réalisée pour COUAC ! par Fabrice Erre ou Laurent Lolmede, ou pour les premiers lecteurs du Canard Enchainé par Lucien Laforge.

Cette pochette cadeau assure aussi une conservation optimale du journal : un papier au PH neutre limitant la dégradation des vieux journaux sur la durée.

Décliné en 4 pochettes originales (Gratuite)
Pochette offerte pour toutes éditions d’un prix supérieur à 59€
Visualiser les illustrations en cliquant sur le nom des auteurs

Canard laqué

Enchâssé entre deux feuilles d’acrylique (plexiglass extrudé*) il s’exposera aux regards sous son plus beau jour.

Les propriétés anti-UV de ce plexiglass de 2 mm lui assureront une conservation optimale limitant le jaunissement.

Le maintien entre les deux plaques, avec 8 petites pinces nickelées, supprime la vue des plis ainsi que leurs effets indésirables. Les marges autour du journal sont de 2 cm et sont ajustées au format de l’édition, qui a varié au fil des décennies.

*Transparence, légèreté, résistance aux chocs et aux UV

Cette présentation est déclinée en 2 options :

Plexi transparent (30€) servant de fond, plus discret mais élégant il permet aussi la vision de la dernière page du journal.
Plexi noir (35€) servant de fond, il met en valeur la teinte et le format du journal, s’harmonisant parfaitement avec les encres noires de la page.