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La Mare aux Canards

Le Canard aux lisières de la seconde guerre
4 octobre 1939 & 1944

Le Canard et les nouveaux « bourreurs de crânes »

C’est dans l’ADN du Canard depuis 1915: lutter contre le bourrage de crâne. Un quart de siècle après, l’histoire bégaie. On prend (presque) les mêmes – la radio en prime – et on recommence:

On les revoit tous, bobards aux lèvres. Il y a, maintenant, trop peu d’intervalles entre les guerres. Et ce sont toujours les mêmes qui resservent. La guerre de 1914-1918 a eu ses bourreurs de crâne. On les retrouve aujourd’hui. Ils ont rempilé. Mais ils sont un peu usés.   Pierre BénardÉdition du 4 octobre 1939

Le sentiment dominait, au Canard, qu’on refaisait le match, 25 ans après. Mais l’issue militaire fut bien différente et rapide: l’armée française fut balayée en 6 semaines et le Canard dut hiberner pendant 4 ans et 3 mois…

Un peu d’humanité S.V.P.

Libération rime avec épuration. Au Canard, comme ailleurs, la polémique fait rage. Il y a ceux qui, comme Albert Camus, plaident pour que justice soit faite et ceux qui, comme François Mauriac, incitent à la clémence. Finalement, le Canard, qui a écarté de sa rédaction quelques plumes ayant trop servi pendant 4 ans, se range plutôt du côté du premier cité.

Ainsi, André Sauger (1896-1973), rédacteur puis administrateur du Canard, authentique résistant, évoque dans cette édition, avec ironie, le sort, pas assez sévère à son goût, fait aux « collabos » dans son article intitulé Un peu d’humanité SVP : N’est-ce pas, en effet, un cruel châtiment que de prier traîtres vichyssois et gangsters de la cinquième colonne, de se tenir à la disposition de la justice ? N’est-ce pas une haute cruauté que de les arrêter pour uniquement se procurer le plaisir sadique de les libérer le lendemain ? Pourquoi laisser autant de collaborateurs se promener librement dans la capitale ? Pourquoi laisser tous ceux qui ont pactisé avec nos anciens hôtes reprendre leurs occupations favorites ? Pourquoi ces inutiles brimades ? Oui, pourquoi ?

SP