N° 1146 du Canard Enchaîné – 15 Juin 1938
N° 1146 du Canard Enchaîné – 15 Juin 1938
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Dans son article Fermez ça ! publié dans Le Canard enchaîné le 15 juin 1938, Pierre Bénard critique sévèrement Pierre-Étienne Flandin et ses alliés politiques pour leur hypocrisie et leur responsabilité dans les tensions internationales de l’époque. Bénard attaque Flandin, ancien Premier ministre français et fervent opposant au Front populaire, pour ses discours alarmistes qui soutiennent que le Front populaire conduira à la guerre.
Bénard souligne l’ironie du pacifisme revendiqué par Flandin, rappelant que Flandin et sa famille ont toujours soutenu des politiques bellicistes tout en évitant personnellement les dangers de la guerre. Il critique Flandin pour ne pas avoir combattu pendant la Première Guerre mondiale et pour avoir bénéficié des retombées de cette guerre grâce aux positions pro-guerre de son père.
Bénard se moque de la récente prise de conscience de Flandin de la nécessité de dialoguer avec l’Allemagne, alors que cela fait vingt ans que de nombreux observateurs dénoncent le Traité de Versailles comme une erreur stupide. Il accuse Flandin et ses collègues (Bailby, Daudet, Maurras, Lauzanne) d’avoir ignoré ces avertissements et d’avoir saboté les efforts de réconciliation menés par Aristide Briand et Gustav Stresemann dans les années 1920.
L’article critique également Flandin pour son aveuglement passé et présent : alors qu’il se méfiait de la République de Weimar, il semble maintenant faire confiance à Hitler. Bénard souligne que Flandin et ses alliés ont contribué à l’ascension de Hitler en refusant d’aider une Allemagne affamée et désarmée, poussant ainsi les Allemands dans les bras du dictateur nazi.
Bénard accuse Flandin et ses associés d’avoir transformé l’espoir de paix de 1918 en une caricature amère et procédurière. Il leur reproche d’avoir trahi l’esprit de la Société des Nations et d’avoir détruit toute chance de paix durable. Il conclut en appelant Flandin et ses complices à se taire, dénonçant leur hypocrisie et leur responsabilité dans les souffrances causées par leurs politiques.
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